Faire de sa vie conjugale un chef-d'oeuvre

Si l'on s'amuse parfois de l'originalité de celui que l'on surnomme le Zèbre, de quelques-unes de ses idées saugrenues, ces éléments ne suffisent pas à faire décoller le roman. Et il s'enlise définitivement lorsque la maladie (rien moins que le cancer) puis la mort s'en mêlent. La mort comme compagne de jeu, au même titre qu'un amant épistolaire, ou qu'une fausse rupture... D'un mauvais goût ? En outre, le manque de réalisme dans les réactions et caractères des personnages est peut-être à l'origine du détachement que l'on éprouve vis-à-vis d'eux, même lors de leur cruelle disparition...
Alexandre JARDIN, Le Zèbre, 1988.